Test : Le Taifun GT IV de Smokerstore/Taifun

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Taifun … Un nom, une réputation que tous les geeks de la vaporisation connaissent. Chaque produit de la marque est attendue comme le Saint-Graal par tous les absolutistes en quête de l’atomiseur ultime. Je dis atomiseur car Taifun ne fait que ça, ou presque. C’est leur coeur de métier, bien qu’il y ait deux mods mécaniques au catalogue. Dans la série des atomiseurs, Taifun propose deux lignes de produits : GS et GT. Il y a aussi le BT, mais celui-ci est un atomiseur bien spécifique et ne constitue pas (encore) une gamme à part.

Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur le berceau du dernier né de la gamme GT : le GT quatrième du nom, alias Taifun GT IV. Et vous allez le constater, il diffère réellement de son aîné GT III.

L’extérieur

La première chose que l’on constate avec le GT IV, c’est son diamètre. Taifun a sacrifié à la mode des atomiseurs de gros diamètres. En fait, il ne s’agit pas tant d’une mode que d’un ratio longueur/capacité. Traditionnellement, les Taifun GT contiennent 5ml de liquides. Du coup, vous l’aurez compris, en 22mm, c’est long, en 23mm, un peu moins etc. Avec le GT IV, Taifun garde donc les 5ml en raccourcissant son atomiseur. Oh, pas de beaucoup. On gagne 5mm environ par rapport à ses prédécesseurs. C’est toujours ça de pris quand on n’apprécie pas d’avoir une matraque entre les doigts.

Le Drip Tip

On dirait que les drip-tip Taifun GT s’élargissent avec les évolutions de gamme.  En effet, le GT IV présente un bon drip-tip des familles, conique, genre 810 quoi. Sauf qu’il s’agit d’un 510. Est-ce une raison esthétique ? Qui sait … Le diamètre intérieur du drip-tip est certes un poil plus large que d’habitude, mais sans plus. Après, l’avantage est que l’on pourra reprendre son drip-tip préféré. Et si l’on se fie à la vocation de tirage serré (ou contenu dirons-nous) des GT, cela reste cohérent.

Le plateau de montage

Là, il y a du changement. La tradition Taifun GT était d’offrir un plateau simple coil, donc avec deux vis sur plots pour le GT et le GT II, puis à même le plateau, taillé dans la masse, pour le III. Pour le GT IV, Taifun a étendu les capacités de montages avec des plots surélevés, à trois contacts. On pourra donc installer un coil en sens horaire, anti-horaire, voire en « Dragon Coil » avec les plots centraux ; toujours en mono coil, même si les plus bricoleurs essaieront sans doute de placer deux coils. Mais ça n’est pas vocation du GT IV. Les quatre plots extérieurs sont en fait des encoches, ce qui autorise à peu près tous les fils existants.

Le flux d’air

Ah ! Nous allons aborder la partie la plus novatrice du Taifun GT IV. En effet, le flux d’air a été largement repensé. Le GT IV est doté de 2 x trois trous inclinés à 45°, de part et d’autre du plateau et sous le coil ; ceci afin de venir directement « taper » sur le coil. Ce qui est à noter sur ce diagramme de flux d’air, c’est que l’un des deux côtés est dédié au MTL. En fait, il faut aller regarder de plus près vers les ouvertures d’air extérieures. Si on y regarde de plus près, à l’intérieur, on constate que l’un des côté possède un ouverture complète vers les trous correspondants sur le plateau. L’autre côté, en revanche, est composé de trois autres trous au lieu d’une ouverture large. On l’aura compris, si l’on cherche un tirage serré, il faudra placer une ouverture de l’anneau de réglage précisément face a cet air-flux là, et pas l’autre. Pour ce faire, l’anneau possède trois ouvertures cyclope. Deux en regard l’une de l’autre pour le tirage « aérien », et le troisième en solo pendant que l’ouverture large est bouchée. Ne reste plus qu’à régler cette ouverture selon ses goûts en tournant l’anneau.

Le contrôle d’arrivée de liquide

Là aussi, ce que l’on appelle aussi le « juice control » a été largement repensé. Dans le GT III, la cloche servait également de « juice control ». Au bout du tube acheminant la vapeur au drip-tip, une encoche était pratiquée et le réglage s’effectuait en tournant le drip-tip qui était équipé, à l’inverse, de deux ergots entrants dans les encoches du tube. Ingénieux, mais l’inconvénient était qu’il fallait un drip-tip spécifique et donc se contenter de celui fourni par Taifun. Le GT IV résout le problème en ajoutant une bague spécifique dédiée à ce réglage. De ce fait, la bague est accessible de l’extérieur et aucun drip-tip spécial n’est requis. De plus, l’épaulement accueillant cette bague est muni d’une butée (en fait une mini vis six pans creux). Cette butée entre dans une fente pratiquée sous l’anneau de « juice control »,  ce qui limite la rotation de la bague. Ca ne parait pas grand chose, mais c’est un vrai confort.

En piste !

Après l’auscultation technique, il est temps de passer à ce qui nous intéresse le plus : la vape en elle-même. Pour commencer, on va le pousser un peu dans ses retranchements ce GT IV. Allez, soyons fous et faisons un montage en alien coil. Après tout, les plots sont aussi prévus pour. Quatre tours suffiront pour se retrouver à environ 0,5Ω et éviter un effet diesel trop prononcé. Déjà, les plots à encoches facilitent vraiment le montage et aucune galère sur un fil somme toute assez épais. Ensuite, une belle moustache de coton que l’on place dans les logements prévus, face aux arrivées de liquide. Pour le moment, super facile.

On remonte tout cela et il est temps de remplir. Le top cap est maintenu par une vis centrale à grand pas de vis. Pas besoin de faire trente tours pour ouvrir. Larges ouvertures pour le remplissage compatibles avec du bouchon twist ; rien a redire pour le moment. On ferme le juice control. Bon, c’est un peu raide avec les joints neufs et secs. Le contraire m’eût étonné mais avec un peu d’exercice, la bague se manipule sans problèmes. C’est ferme pour que cela tienne, mais sans plus. Le système de butée est vraiment le bienvenue. On ouvre, les bulles remontent. Tout va bien.

Vu le montage pratiqué, on va ouvrir l’air flow en grand hein ? Bon, c’est un peu dur. Un peu trop. Peut-être un manque d’exercice aussi. Toujours est-il que le moletage de la bague d’air flow, selon l’habitude Taifun, est fin. Un peu trop fin pour être confortablement manipulé une fois l’atomiseur sur sa box. C’est une constante chez Taifun et un défaut récurrent. La manipulation de l’air flow n’est pas des plus aisée. Il vaut mieux faire son réglage atomiseur démonté. Dommage, on a frisé le sans faute sur l’ergonomie.

Reste la vape en elle-même. Bon, on est sur du tout bon. Autant je n’avais pas été convaincu par le GT III, autant pour le IV, il y a une vraie amélioration. Le MTL est convaincant autant que la vape à tirage aérien. Ni trop, ni trop peu. On reste sur de l’atomiseur pur saveurs et ça se sent. C’est doux, ça ne siffle pas. La gestion du flux d’air est au top. Vraiment. Après, on peut aimer une autre vape, mais dans l’optique dégustation, le Taifun GT IV est un must. Le GT II était une référence, mais le GT IV offre un plus pour celui qui aime aussi une production de vapeur plus importante. Malgré le montage en alien que j’ai pratiqué et un air flow grand ouvert, ça reste suave et onctueux. Comme évoqué plus haut, le tirage serré est vraiment bien géré malgré un drip-tip qui semble inadapté. Au pire, puisque nous somme en 510, on peut placer un drip tip plus fin. De toute façon, le résultat est à l’avenant : impeccable. Le Taifun GT IV est une vraie réussite. Seul défaut : son air flow difficile à manipuler, atomiseur en place. Sinon, pas grand chose à redire. Taifun ne faillit pas à sa réputation sur ce modèle.

 

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