Le pays inventeur de la e-cigarette devient le parent pauvre de la vape

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Contrairement à leur grand frère étatsunien, où la maladie et les services médicaux nourrissent une économie délétère et gonflent le PIB à travers des dépenses exorbitantes dans le secteur de la santé, le Royaume-Uni offre un exemple flagrant de la manière dont un modèle capitaliste, dans lequel les alternatives concurrentielles sont encouragées, peut conduire à des choix de consommation bénéfiques pour la santé. Là où les États-Unis voient leurs services médicaux s’alimenter du volume croissant de patients souffrant de maladies liées au tabac, le Royaume-Uni a intégré la vape comme une alternative pour réduire les risques. Près de 27 % des fumeurs britanniques utilisent désormais la cigarette électronique, contribuant à une baisse significative du taux de tabagisme et, par conséquent, à une réduction des maladies chroniques.

La Chine et la vape

Cependant, en Chine, la situation est encore plus complexe. Malgré son économie planifiée, où le gouvernement central contrôle strictement les secteurs stratégiques, c’est l’industrie du tabac, via la China National Tobacco Corporation (CNTC), qui freine activement toute adoption massive de la vape. Bien que la Chine soit le premier fabricant mondial de cigarettes électroniques, le taux d’utilisation interne reste extrêmement bas, à 0,7 %, en grande partie à cause de l’emprise de ce monopole d’État. Ici, la maladie n’est pas seulement une question économique, mais également politique, car la Chine ne peut pas se permettre de voir ses revenus fiscaux (provenant en partie des taxes sur le tabac) chuter sans risquer des bouleversements économiques. Officiellement, le gouvernement chinois prétend agir pour la santé publique comme le montre cette étude. Ainsi, ce dernier se félicite et encourage une baisse constante de l’adoption du vapotage.

Conclusion

Ainsi, alors que les États-Unis exploitent un système médical privé alimenté par les maladies chroniques, et que le Royaume-Uni réussit à promouvoir des alternatives grâce à une gestion proactive de la santé publique, la Chine se trouve dans une contradiction unique : bien qu’étant le plus grand producteur de technologies de réduction des risques, elle demeure freinée par les intérêts économiques de son industrie du tabac, un secteur clé pour son modèle économique.

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