Test : le Sceptre de Innokin

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Pod Sceptre d'Innokin

Ah ! Un pod en test. Ca change ! Bon, il faut quand même reconnaître que le pod-system a des qualités indéniables (d’où son succès) à défaut d’interopérabilité*. Voici donc le Sceptre de chez Innokin qui complète la gamme avec son Kroma-Z.

Voilà. Vous avez compris. Les pod-system ne sont compatibles qu’avec eux-mêmes. Exit le 510 (plot de serrage et drip-tip) et exit le choix de tel clearomiseur avec telle batterie. Ce qui veut dire que cartouches et batteries sont propriétaires. En revanche, on y gagne en simplicité d’usage.

Allez. C’est parti pour le test du dernier né de chez Innokin : le Sceptre. On verra s’il est royal celui-ci.

*Cherchez-pas, l’ancien ingé systèmes et réseaux informatique que je suis vient de faire un rétro-AVC avec un mot WTF tout droit sorti des séances de réunionites aigües, si chères au métier. En fait, trêve de plaisanterie, ça a un sens. Définition de l’intéropérabilité (c’est aussi dur à écrire qu’à prononcer). : « Capacité de systèmes, unités, matériels à opérer ensemble. »

Design/Ergonomie

Le Sceptre se présente sous 6 coloris différents
Les coloris

Premier point à aborder, le Sceptre se veut un pod MTL/RDL. C’est à dire qu’on va être sur du tirage serré (Mouth To Lung) mais aussi semi-aérien (Restricted Direct Lung). On va donc avoir droit à un airflow réglable. Youpi !

S’agissant du Sceptre, on peut reconnaître que le design est plutôt réussi. Les lignes courbes et élégantes, et ces deux parties séparées en diagonale en font un objet assez classe.

L’ensemble est compact mais on est loin d’un stylo qu’on met dans la poche. Normal quand il s’agit d’avoir un peu d’autonomie. Et oui, une batterie, c’est comme …. hum ! Bref, « size does matter ». L’ensemble accuse 90g sur la balance, ce qui est tout à fait raisonnable vu l’autonomie.

Le pod/cartouche est remarquablement bien intégré. Seul la partie drip-tip dépasse et toute la partie réservoir est bien planquée dans la batterie.

Le pod

Le pod du Sceptre est fixé à la batterie par aimantation. Il permet le remplissage, le changement de résistance et le réglage de flux d'air
Le pod du Sceptre

Ce pod, quant à lui, est tout a fait classique avec un embout buccal de forme aplatie qui, au final, séduit pas mal de monde ; on n’a pas l’impression d’avaler un tuyau d’arrosage.

Côté liquide

La contenance est de 3ml, ce qui est plutôt pas mal pour un dispositif de cette gamme. Sauf sous-dosage en nicotine, vous devriez largement tenir une journée.

Le remplissage du pod du Sceptre s'effectue en tirant la languette de silicone située sur le côté du pod.
Remplissage du pod

Le remplissage s’effectue, un peu comme tous les pods, à l’aide d’une languette en silicone située sur le côté. Seul bémol : il faut sortir le pod de son logement pour atteindre la languette. Certains on fait le choix d’une accessibilité externe, ce qui est fort pratique. Mais en fait, il y a une raison à ça (on y reviendra). D’autre part, la languette est un peu petite et si vous vous rongez les ongles, ça va être compliqué.

Innokin a pensé à un détail important : le niveau de liquide. Comment on sait si on en a assez avant dry-hit ? Très simple : vous trouverez un trait sur le pod pour vous indiquer le niveau minimal de liquide. C’est pas bête du tout et pas si courant. On trouve ce trait sur le côté du pod et là, on se dit : mais c’est nul ! Comment on fait pour voir le niveau une fois le pod en place ? Il faut le sortir à chaque fois ? Et bien non ! En fait, la batterie possède un décrochement et, du coup, on peut voir le côté du pod. Et là, on retrouve le fameux trait de niveau. Pas bête. Voilà pourquoi la languette de remplissage ne pouvait pas être accessible de l’extérieur.

Côté résistances

Le côté du pod visible est sous forme de grip, ce qui permet une extraction facile. Ah oui. Détail important : le pod est aimanté. Bon point.

Pour le changement de résistance, Innokin nous a pondu un système original. Une fois le pod sorti et retourné dans vos petites mimines, on remarque deux symboles gravés avec des flèches et des cadenas. En fait, la base de la cartouche est amovible. On va donc tourner ce « fond » du pod d’un quart de tour dans le sans anti-horaire pour le déverrouiller et tirer. Vous avez ainsi accès à la résistance qu’il suffit de dévisser pour l’ôter. Et elle est toute petite cette résistance ! On avait perdu l’habitude. Bref, reste plus qu’à en revisser une neuve, replacer le fond de cartouche dans la même position qu’au déverrouillage et tourner d’un quart de tour dans le sens horaire. Terminé. Emballé, c’est pesé.

N’oubliez pas les quelques gouttes de e-liquide de rigueur, au milieu de la résistance, avant de remonter le pod, comme d’hab’.

Côté airflow

Le pod du Sceptre permet de régler son flux d'air en partant du très serré (MTL) à moyennement ouvert (RDL)
Réglage de flux d’air

Dernier point, et non des moindres, le pod du Sceptre possède un réglage d’airflow. Vous le verrez sur un des côtés du pod, il y a un petit ergot de réglage qui va de MTL à RDL. Vous pouvez, évidemment, choisir des positions intermédiaires. Par contre, comme pour la languette de remplissage, c’est assez difficile d’accès sans un minimum d’ongles. Pour le coup … par hyper simple à régler et pas accessible de l’extérieur. Mais bon, ça a le mérite d’exister, d’autant qu’on ne règle pas son airflow toutes les 5mn (enfin normalement).

La batterie

La batterie du Sceptre propose deux puissances et son fonctionnement est très simple
Facade/Bouton

La batterie, quant à elle, est très simple. Tout d’abord, elle a une capacité de 1400mAh, ce qui est tout à fait honorable pour une journée de vape sans recharge. Recharge qui s’effectuera à l’aide d’un port micro-USB. Mais pourquoi micro-USB en 2021 ? Dommage.

Mis à part ça, cette batterie est d’une simplicité biblique. Un bouton et trois LED ! C’est tout ce qu’on va trouver. Pour l’allumage, on clique trois fois ; idem pour l’extinction. La batterie du Sceptre propose deux puissances. Pour en changer, on éteint la batterie, on reste appuyé sur le bouton, et au bout de trois secondes, l’une des deux LED de gauche s’allume. Tant que la LED reste allumée, on clique sur le bouton pour changer la puissance.

  • A gauche, c’est vert pour une puissance de 8W avec la résistance 1,2Ω et 18W pour la 0,5Ω.
  • A droite, c’est bleu pour une puissance de 9,5W avec la résistance 1,2Ω et 20W pour la 0,5Ω.

La LED située complètement à droite sert à signifier la chauffe et, également, la charge batterie. Quand c’est vert, on est entre 50 et 100% de charge. Bleu, entre 10 et 50% de charge et rouge, ≤ 10% : il est temps de recharger.

Vous le voyez, le Sceptre est un pod ultra-simple et, cerise sur le gâteau, vous pouvez vaper en appuyant sur le bouton ou bien simplement en tirant dessus ; la chauffe se déclenchera automatiquement. Bon, c’est sympa mais il semble que ce système d’auto-tirage marche mieux avec les résistances 1,2Ω qu’avec les 0,5Ω.

Conclusion

Le Sceptre est un petit pod sympa qui fera parfaitement l’affaire d’un primo-vapoteur comme pour un vapoteur déjà confirmé cherchant un dispositif petit, simple et efficace ne désirant pas émettre de gros nuages. Le rendu des saveurs est tout ce qu’il y a plus correct pour la gamme ; on n’est pas dans le domaine du high-end. Franchement, pour le prix, vous pouvez-foncer les yeux fermés.

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