La commission européenne ne veut pas entendre parler de la vape

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On le sait depuis un moment, la commission européenne est farouchement anti-vape. Le commissaire européen à la santé s’appelle Vytenis Andriukaitis ; et il n’aime pas la vape. Oh ça non ! « La vape c’est mal ».

Vytenis Andriukaitis estime que la vape, ça n’est pas un produit « cool » et qu’il va faire tout ce qu’il peut pour encadrer de très près la promotion d’un produit qu’il juge dangereux pour la santé de la jeunesse. Tant qu’à faire, si on peut la bannir, ça serait l’idéal.

Il a déclaré : « Notre tâche est de nous assurer que nos enfants ne se mettent pas à fumer, et je ferai tout mon possible pour faire entendre ce message » en insistant sur le fait que l’impact de la vape doit être évalué très sérieusement.

Il poursuit : « C’est pourquoi la nouvelle loi européenne prévoit des normes de sécurité spécifiques pour les cigarettes électroniques. Celles-ci doivent également arborer un avertissement de sécurité […] Si elles sont vendues aux citoyens pour qu’ils arrêtent de fumer, cela doit être bien fait et la consommation devrait être suivie par un spécialiste. »

Ah ? Donc, finalement, ça n’est pas si dangereux que ça ? Diantre !

Donc Vytenis Andriukaitis voudrait que tout cela soit entouré par des spécialistes. Mais par quels spécialistes ? Des médecins ? La Commission n’a donc toujours pas compris que le succès du vapotage est justement dû à ce qu’elle est un produit de consommation courante. Chacun peut entrer dans une boutique et se dire qu’il peut arrêter de fumer grâce à ce produit. Et l’on sait aujourd’hui que la vape est deux fois plus efficace que tous les substituts médicaux. Et en la matière, les spécialistes sont les vapoteurs eux-mêmes et a fortiori les professionnels du secteur, étant eux-même d’anciens fumeurs pour la grande majorité

Ensuite, Vytenis Andriukaitis veut s’assurer que « nos enfants ne doivent pas se mettre à fumer » ; allégation récemment démontée par une étude sur le sujet : la vape n’est toujours pas démontrée comme une passerelle vers le tabagisme.

Ces propos soulèvent quelques réflexions. Tout d’abord, Vytenis Andriukaitis estime que la vape est dangereuse pour la jeunesse. Donc, si elle est dangereuse pour la jeunesse, elle l’est pour tout le monde. Le commissaire européen démontre une fois de plus son ignorance totale de la question, voire son incompétence. Combien d’études faudra t-il encore pour que la Commission Européenne reconnaisse la considérable réduction des risques face au tabac fumé ?

Après, on peut bien sûr comprendre qu’il faille tenir les mineurs loin d’une possible dépendance à la nicotine. Mais il ne faut pas tout mélanger. La vape est interdite à la vente aux mineurs. Point. Que faut-il de plus ?

Depuis le temps que l’on parle du sujet avec (indéfiniment) les mêmes conclusions, on est vraiment en droit de se poser des questions quant à la légitimité des commissaires de Bruxelles. Rappelons à toutes fins utiles que les commissaires de l’UE ne sont élus par personne. Tout ceci se fait donc sans aucune concertation, ni débat public.

 

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