Vapotage passif : danger exagéré ou réalité scientifique ?

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Vapotage Passif
Vapotage Passif - ce que dit la science

C’est aussi pour cela que de nombreuses équipes de recherche se sont penchées sur le sujet. Public Health England, le Royal College of Physicians et Cochrane ont mené des travaux approfondis à ce sujet. Des laboratoires européens et américains ont également étudié la vapeur des e-cigarettes. Ils ont mesuré les particules, la nicotine, les composés volatils et les biomarqueurs chez les personnes exposées.
Leur verdict est clair : la vapeur exhalée entraîne une exposition secondaire extrêmement faible.

L’article de Sud Ouest intitulé « E-cigarette : les scientifiques alertent sur les effets inquiétants du vapotage passif » cite une étude menée par l’Université de Californie du Sud (USC) auprès de 2 090 participants de la Southern California Children’s Health Study.

Cependant, cette étude présente plusieurs limites importantes. Elle ne mesure ni la vapeur, ni l’exposition réelle, ni les composés inhalés. Elle repose uniquement sur des symptômes auto-déclarés. Or, ces déclarations sont très sensibles au contexte, aux biais de mémoire et à d’autres facteurs externes tels que le tabac, la pollution domestique ou le cannabis. Ses conclusions ne permettent donc pas d’évaluer le vapotage passif de manière fiable.

À l’inverse, les études réellement mesurées physico-chimiques, toxicologiques et biométrologiques montrent toutes que l’exposition passive est minime. En effet, la vapeur se dissipe en quelques secondes et n’atteint jamais des niveaux susceptibles de provoquer des symptômes respiratoires.

  • La nicotine dans l’air est 10 fois plus faible que dans l’environnement d’un fumeur (Czogala),
  • Les particules observées ne sont pas solides comme celles du tabac, mais des gouttelettes liquides qui s’évaporent immédiatement (David G),
  • Les biomarqueurs chez les non-vapoteurs exposés restent indétectables (Public Health England).

Autrement dit :

Il n’existe pas aujourd’hui de preuve scientifique solide d’un lien entre vapotage passif et troubles respiratoires.

Plus de 20 études majeures sur le vapotage passif, issues de laboratoires publics, de revues à comité de lecture et d’organismes sanitaires, concluent unanimement à une exposition extrêmement faible, nettement en dessous des seuils de préoccupation sanitaire.

Parmi les références les plus solides :

« Si une cause à effet peut être démontrée… » écrivent les auteurs de l’étude USC.
Or, à ce jour, rien dans la littérature scientifique ne démontre une telle causalité, et aucune agence sanitaire majeure ne considère le vapotage passif comme un risque comparable au tabagisme passif.

Les organismes les plus sérieux comme PHE, RCP, Cochrane et Académie de médecine reconnaissent la même chose :

Le vapotage passif ne représente pas, aux niveaux mesurés, un risque avéré pour la santé.

Cela ne signifie pas que les recherches doivent s’arrêter. Mais cela signifie que les affirmations anxiogènes, sans citation de sources ni contextualisation, ne reflètent pas l’état actuel des connaissances.

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