Allez, encore un dripper de plus me direz-vous. Oui, certes. Ce n’est pas le catalogue mondial qui en manque. Mais Geek Vape met toujours un soin particulier à vous offrir ce qui se fait de mieux en la matière. Le dernier né de la famille s’appelle le Talo X RDA au diamètre de 24mm. Allons voir ça de plus près.
Le plateau de montage
Sur un dripper, c’est l’élément principal ; celui sur lequel vos petits doigts boudinés vont s’activer pour monter votre (ou vos) coils. Déjà, le plateau du Talo X RDA est de type postless. C’est à dire, sans plots de montage. Premier constat : on va gagner en hauteur. Le temps des drippers haut comme une tour de la défense, c’est fini.
Comment que c’est-y que ça se présente ? Et bien, tout simplement, en posant son ou ses coils verticalement et non horizontalement. La fixation se fait par 4 postes dont les trous, eux, sont horizontaux. Vous allez monter vos coils comme des … agrafes si l’on se permet une analogie douteuse.
Comme tous les drippers aujourd’hui, le kit du Talo X RDA est livré avec un pin Bottom Feeder. Forcément … On doit pourvoir monter tout dripper sur une box BF. C’est obligatoire.
Allez, on monte les coils
Alors, le petit défaut (parce qu’il en faut toujours un), c’est que ce type de montage nécessite de prédécouper les papattes de coils à la bonne longueur (ou a peu près). Non, parce que ça bute dans le fond si c’est trop long et ça touche le poste si c’est trop court. Et si ça touche … Pas bon du tout.
Bon, ne vous affolez-pas, Geek Vape a pensé à tout et vous trouverez, dans le kit, un gabarit qui vous permettra de couper les pattes à la bonne hauteur. Et ça, c’est très très bien vu.
Alors, on prend son fil préféré, l’axe qui va bien. Couic-couic, j’ai fait le nombre de tours qui me convient et je coupe les pattes restantes à la bonne longueur avec le gabarit, et voilà. Reste plus qu’à poser son coil dans les trous de blocage à l’aide de l’axe qui a servi à fabriquer le coil. On sert le tout, on ajuste un peu l’emplacement du ou des coils en laissant 2 mm au-dessus des posts, pour être sûr de tomber bien en face des airflow, et c’est prêt. Reste plus qu’à mettre le coton avec ce qu’il faut de surplus pour qu’il aille bien trainer dans la cuve, et le tour est joué.
NB : n’oubliez-pas d’effilocher un peu le coton pour éviter une bourre trop tassée dans la cuve
Au final, c’est plutôt simple à monter. De plus, on peut le voir, on va pouvoir monter n’importe quel fil. Pour les adeptes des coils complexes, rien ne l’arrête.
Le baril/airflow
Oui, ben c’est comme ça : l’autre partie d’un dripper s’appelle un baril. Parce que ça ressemble à un … baril. Bref. Comme presque tous les drippers, le baril a deux fonctions :
- Cloche/Chambre d’atomisation
- Top cap/Réglage d’airflow et support du Drip Tip
Le baril
Bon, on va être honnête, cette partie du Talo X RDA n’a rien de révolutionnaire.
L’une est le tube à proprement parlé avec ses évents d’arrivée d’air. Ses évents sont au nombre de 7 et de forme oblongue verticale. Et vous avez les mêmes de chaque côté, diamétralement opposés.
Le top cap
L’autre partie, que l’on pourra appeler la cloche, va aussi servir à régler le flux d’air entrant. Elle s’enclenche sur le tube et il suffit de la tourner pour obstruer le nombre de trous que l’on souhaite.
Ah … Mais là, justement, il y a un petit truc inhabituel. En effet, la cloche possède, comme bon nombre de drippers, une excroissance servant à boucher les trous d’airflow. C’est à dire qu’en tournant le top cap, on bouche un, deux, trois trous, etc. Mais sur le Talo X RDA, on remarque qu’il y a deux type d’excroissances : une courte et une longue. L’astuce, c’est que l’on va, soit boucher l’intégralité des trous, un par un, soit n’en boucher que la moitié sur la hauteur (et toujours un par un). Du coup, ça double les possibilités de réglage d’arrivée d’air. Ca c’est malin.
En revanche, le contre-coup de cette astuce c’est que l’on est obligé d’utiliser les deux airflows systématiquement. Il n’y a pas de possibilité d’en obstruer un totalement si l’on veut ne monter qu’un seul coil par ex. On ne peut pas tout avoir. Ce qui veut donc dire, en gros, que ce Talo X RDA est plutôt prévu pour être monté en double coil même si rien ne vous empêche de n’en monter qu’un.
Le Drip-Tip
Et bien, vous l’avez-vu, nous sommes sur du drip-tip au format 810. Cela dit, comme pour beaucoup de dripper, vous trouverez, dans le kit, un réducteur pour drip-tip 510.
Le packaging
Packaging Emballage interne
Rien de surprenant chez Geek Vape. C’est sobre et de bonne facture avec un emballage cartonné solide garni de mousse, le tout enfilé dans un suremballage en carton fin avec le code couleur orange, cher à la marque.
Pour ce qui est des coloris, ils sont au nombre de 6 : Noir, Acier, Or, Rainbow, Gun Metal et Bleu. Du très classique.
Comment ça vape ?
On ne va pas se mentir: le Talo X RDA est un dripper power vaping. Alors, certes, on peut poser un drip-tip 510, resserrer son airflow, mais l’objectif est clairement affiché : ça va faire du nuage, et pas du cirrostratus. On va plutôt tabler sur bon vieux cunimb’.
Mis à part ça, on un plein de saveurs forcément, vu le volume de vapeur. Donc, ça va consommer. Là-dessus, on est d’accord. Mais j’avoue que le flux d’air a été bien conçu. Même à pleine ouverture, l’airflow reste assez « smoothie ». Ce qui n’est pas fait pour me déplaire.
Conclusion
Au final, un bon petit dripper. Oh ! Pas révolutionnaire, mais il est plutôt de bonne facture comme sait le faire Geek Vape. Il va se distinguer par son airflow innovant et son plateau de montage plutôt facile à mettre en œuvre. En tout cas, ce Talo X RDA est simple et marche comme il se doit pour un dripper de cette catégorie.
Contenu du kit
- Talo X RDA x 1
- Coils pré-construits en Ni80 0,4Ω x 2
- Pin BF x 1
- Pads de coton x 2
- Adaptateur Drip-Tip 510 x 1
- Sachet de pièces de rechange (joints, vis, tournevis en croix) x 1
- Manuel utilisateur x 1