Le premier brevet sur la cigarette électronique
La paternité de l’invention de la cigarette électronique est un sujet controversé. Le concept d’une cigarette électronique est apparu pour la première fois dans un brevet acquis par Herbert A. Gilbert en 1965. Du fait des limitations technologiques de l’époque, aucun prototype ne fut alors réalisé.
Il semble que cette première cigarette électronique contienne les mêmes caractéristiques que nos bonnes vieilles e-cig : une batterie, un diffuseur et même un drop tip. On se demande quand même si il avait inventé le principe du propylène glycol pour faire de la vapeur.
Le premier prototype de cigare électronique fonctionnel utilisant la vaporisation d’un mélange glycériné contenu dans un tampon d’ouate, à l’aide d’une résistance chauffante alimentée par une batterie lithium, elle-même commutée à l’aide d’ un interrupteur valve a été inventé en 2001 par Stéphane Vlachos, un étudiant en informatique qui souhaitait s’en servir pour arrêter de fumer. Cette invention est en cours de reconnaissance par l’OMPI. Plusieurs variantes de l’invention sont décrites : cigare, cigarette et pipe.
Le premier dispositif rendu public, destiné à simuler l’utilisation d’une cigarette, a été réalisé en 2003 par Hon Lik, un pharmacien chinois qui a déposé en 2005, un brevet auprès de l’OMPI. Toutefois, ce premier dispositif exploite alors la technologie dite « ultra-sonique » totalement distincte de la technologie la plus répandue qui utilise une résistance chauffante. Ce dispositif n’a pas pour but de produire de la fumée, mais seulement de délivrer une vapeur contenant de la nicotine.
Hon Lik s’est ensuite associé à la société « Golden Dragon Holdings » pour commercialiser sa cigarette électronique en Chine en 2004. Dans un second temps, la Golden Dragon Holdings a changé le nom de l’entreprise en « Ruyan » qui signifie en mandarin « comme de la fumée ».
Depuis, de nombreuses améliorations ont été apportées aux différents modèles.